055 — Tome V, Chapitre III

Vos impressions sont à noter ici !

Beaucoup de visuels frappants que la série ferait bien d’exploiter : la bicoque aux orphelins, les crabes, les intérieurs de Prufrock, les lasagnes géantes… Dans un tome que je trouve un peu fade au niveau de l’imagination, ces descriptions font du bien.

Ah et : la politesse maladive des orphelins même quand on leur marche dessus, c’est tellement ma vie, c’est tellement horrible.

Les enfants ont encore une nature très optimiste, à ce stade du récit. Ils voient le bien dans le monde et les gens autour d’eux, malgré tout ce qu’ils ont déjà vécu. La vie va venir les écraser et les étouffer un peu plus, mais au fond, ils ne perdront jamais cette volonté d’avancer vers la lumière. Cela fait du bien dans un récit aussi dépressif. Les ténèbres ne sont ni gratuites ni cyniques. Grâce aux Baudelaire, ce n’est pas du misery porn.

C’est le chapitre où Carmelita révèle pleinement sa vilenie, mais c’est surtout celui de cette célèbre citation de Handler sur l’amitié, puisque Baudelaire et Beauxdraps font enfin connaissance.