Sur un autre sujet quelqu'un avait proposéde faire une relecture collective, donc voilà les indices que j'ai relevé dans le tome 4.
Tome 4 : Cauchemar à la scierie
p 19 :
Lemony dit (à propos de l’enseigne de Fleurbon-Laubaine) :
“Hormis peut-êtreune inscription que j’ai vu un jour, je ne sais plus où, entièrement faite de queues de singes et qui signalait “danger!”, l’enseigne de la maison Fleurbon-Laubaine était sans doute la moins ragoûtante au monde.”
p 21/22 :
“Apprendre une mauvaise nouvelle par écrit est toujours plus dur, beaucoup plus, que de l’apprendre de vive voix. Vous devinez pourquoi, j’en suis sûr. Lorsqu’on vous l’annonce à voix haute, vous n’entendez cette mauvaise nouvelle qu’une bonne fois. Mais si vous la découvrez par
écrit, que ce soit dans un journal, dans une lettre, ou griffonnée sur votre avant bras au feutre indélébile, chaque fois que vous la relirez, vous revivrez encore et toujours le désarroi de la première fois.
Par exemple, j’ai jadis aimé une femme qui, pour des raisons variées, ne pouvait pas m’épouser. Si elle me l’avait dit de vive voix, j’aurais eu un immense chagrin, bien sûr, mais peut-être aurait-il fini par passer. Au lieu de quoi, elle a choisi de me lécrire sur deux cents pages bien tassées, dans lesquelles la mauvaise nouvelle était détaillée par le menu, si bien que mon chagrin a atteint des profondeurs insodables. Quand ce volume de deux-cents pages m’a été livré par un porteur spécial - un vol de pigeons voyageurs -, j’ai passé la nuit à le lire, et depuis, sans relâche, je le lis et le relis, et c’est comme si ma chère Béatriceme livrait sa mauvaise nouvelle chaque jour et chaque nuit de ma vie.”
p 56 :
(En parlant d’un marché honnête) :
“Si on me proposait de me faire quitter le pays incognito à bord d’un voilier, et si j’offrais en échange trois billets gratuits pour un spectacle de danse sur glace, ce serait un marché honnête.”
p 75 :
“C’est alors que l’un des enfants fut victime d’une méchante farce, un vilain tour dont j’espère que personne ne vous l’a jamais joué. Moi, on me l’a joué un jour, alors que je transportais précieusement la boule de cristal d’une voyante (qui ne me l’a jamais pardonné). Ce vilain tour s’appelle croc-en-jambe _ ou croche-pied, ou croche-patte, au choix.”
p 76 :
“Dans leur attérissage brutal, les lunettes avaient durement souffert. Violette les ramassa délicatement, mais elles ressemblaient beaucoup à une sculpture ultra moderne signé de l’une de mes amies, voilà des années. Cette sculpture était intitulée Tordu, fêlé, fichu. Aucune idée de ce
qu’elle est devenue, quand j’y pense.”
(p 99 on apprend que cette amie s’appelle Tatiana).
p 88 :
“Un jour, mon chauffeur m’a dit que tout irait mieux le lendemain. Le lendemain, à mon réveil, nous étions toujours, lui et moi, sur le minuscule récif assiégé de crocodiles et, vous vous en doutez bien, rien n’allait mieux que la veille.”
p106 :
“C’est une question capitale, que se sont posée bien des gens, bien des fois, en bien des lieux. Les orphelins Baudelaires se la sont posée aussi, bien sûr. Mr Poe se l’est posée. Ma chère Béatrice,avant sa fin cruelle, se l’est posée aussi, quoique trop tard. Et cette question, la voici : Où donc est le comte Olaf ?”
p 142 :
“Lorsqu’un livre est écrit de la même façon du début jusqu’à la fin, on dit qu’il a de l’unité de style. Par exemple, celui que vous êtes en train de lirea de l’unité de style : il a démarré tristement et finira tristement.”
p 160 :
(Pendant le duel entre Georgina Orwell et Prunille) :
“Clink !
Pour ma pars, quand j’entends ce son, je repense au duel que j’ai mené contre un réparateur de télés, voilà peu.”
p 179 :
(Quand Olaf, le chauve et Orwell sont enfermés dans la bibliothèque) :
“Coup triple, en comptant Georgina, ricana le comte Olaf.
Coup double seulement, en vérité, car jamais bras tronçonnén’a empêchéfripouille de s’évader d’un hôpital, mais c’est une tout autre histoire et nous n’y reviendrons pas.”
Voilà, laissez vos commentaire.