Premier chapitre de "The End" !

J'ai traduit juste le début... la suite plus tard !

Ceci est une traduction personelle, je ne m'appelle pas Orwell et je n'ai évidemment pas son niveau. Néanmoins, j'essaie, donc ne me jetez pas des tomates à la tête !

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Si vous avez déjà épluché un oignon, alors vous savez que la première couche fine et semblable au papier révèle une autre couche fine et semblable au papier, et ainsi de suite, et sans le savoir, vous vous retrouverez bien vite avec des centaines de couches sur la table de cuisine et des milliers de larmes dans vos yeux, désolé d’avoir eu la triste idée de commencer à l’éplucher plutôt que de l’avoir laissé moisir dans le coin d’une étagère, au risque de ne jamais pouvoir apprécier le goût compliqué et accablant de ce légume étrange et amer.

De la même façon, l'histoire des orphelins Baudelaire est comme un oignon, et si vous vous entêtez à lire chaque couche fine et semblable au papier des désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, votre seule récompense sera 170 chapitres de misère dans votre bibliothèque et des larmes innombrables dans vos yeux. Même si vous avez lu les douze premiers volumes de l'histoire des Baudelaire, il n’est pas trop tard pour cesser d'éplucher indéfiniment ces couches, et de laisser moisir ce livre dans le coin d’une étagère, pour privilégier une lecture moins compliquée et accablante. La fin de cette chronique malheureuse est comme son début dramatique. Chaque malheur en révèle des autres, et des autres, et des autres, et seuls ceux qui ont en ont assez dans le ventre pour supporter les déceptions étranges et amères devraient oser continuer à éplucher l'oignon de Baudelaire. Je suis désolé de vous l’annoncer, mais c’est ainsi que l’histoire commence.

Les orphelins Baudelaire auraient été heureux de voir un oignon dans cette mer vaste et infréquentée, près de leur bateau de la taille d’un grand lit - mais pas aussi confortable. Si un tel légume était apparu, Violette, l’aînée Baudelaire, aurait noué ses cheveux de son ruban pour garder ses cheveux hors de son champ de vision, et aurait inventé un dispositif pour sortir l'oignon de l'eau en un éclair. Klaus, son frère et le seul garçon, se serait rappelé des détails utiles des milliers de livres qu'il avait lus, et aurait pu identifier de quel type d’oignon il s’agissait, et si il était comestible. Et Prunille, qui était à peine sortie du « stade bébé », aurait coupé en tranches l'oignon avec ses dents exceptionnellement pointues, et mettre ses tout récents talents de cuisinière à l’œuvre afin de transformer ce simple et tout petit légume en quelque chose de tout à fait succulent. L'aînée Baudelaire pourrait alors imaginer leur soeur déclarer « Soubise ! » - ce qui était sa manière de dire « Le dîner est servi. »

Mais les trois enfants n'avaient pas vu d’oignon. En effet, ils n'avaient pas vu beaucoup de choses pendant leur voyage en mer, qui avait commencé quand les Baudelaire avaient poussé le grand bateau de bois en dehors de l’Hôtel Dénouement, afin d'échapper au flammes qui dévoraient l'hôtel, et aux autorités qui voulaient arrêter les enfants pour incendie criminel et meurtre. Le vent et les marées avaient rapidement poussé le bateau loin de l'hôtel en flammes, et au coucher du soleil, l'hôtel et tous autres bâtiments de la ville ne formaient plus qu’une tache floue et lointaine. Maintenant, le matin suivant, les seules choses que les Baudelaire avaient vues étaient la tranquille et immobile surface de la mer. Et le gris morne du ciel. Le temps leur rappelait le jour à la plage saumâtre, quand les Baudelaire avaient appris la perte de leurs parents et de leur maison dans un terrible incendie. Les enfants passèrent d’ailleurs beaucoup de temps silencieusement, pensant à ce jour tragique et à tous les jours redoutables qui avaient suivi. Il aurait presque été paisible de se reposer dans ce bateau dérivant en pensant à leurs vies, si les Baudelaire n’avaient pas eu de compagnon détéstable.