Un des tics de Handler que je préfère : nous faire visiter le futur des lieux où se déroulent ces aventures. Nous n’avons jamais vu ces endroits au sommet de leur gloire. Nous y restons un moment, alors qu’ils sont en pleine déliquescence. Et, grâce aux flashforwards nous pouvons, enfin, constater leur irrémédiable ruine.
C’est un peu indicible ce que ça me provoque.
Je crois que ça me brise le cœur. Le sentiment d’être dans un monde voué à l’échec. Le sentiment d’être, à chaque fois, arrivé trop tard. Il n’y a plus rien à sauver. Ça me remplit de tristesse, de nostalgie, d’amertume, de mélancolie.
Et je pense que tout ce feeling a été décuplé avec les
All the Wrong Questions.
Les Baudelaire sont encore une fois nos lumières dans cette ambiance bittersweet. Les enfants commencent à trouver de l’humour au milieu des coups du sort et c’est assez beau.
Sinon, la Violette, elle kiffe le Duncan ET le Quigley !
La cochonne !
Le sommet de la cringeness : la scène du fou rire jaune entre Nero, Gengis et les enfants.
Je veux voir ce truc inconfortable au possible adapté.
Ah et Carmelita et Olaf se rapprochent enfin !
Le début d’une fructueuse collaboration !
(Si Olaf savait, le pauvre.
)